Palengo & Co Elle est à l'origine du développement digital et de la signature esthétique de Pine to Palm depuis ses débuts. Si elle est une partenaire professionnelle de choix, Violette est avant tout une vrai copine du gang et son amitié avec Mélanie, fondatrice de Pine to Palm, date des années fac. Dans son petit coin de campagne lyonnaise, elle nous raconte son parcours et son attachement au duo sapin/palmier.
Violette, raconte-nous ton histoire…
J’ai fait la même école que Mélanie, avec une spécialité en webmarketing et communication. Durant mes premières années de travail, j’occupais un poste en communication digitale et webdesign dans une entreprise à Paris. En parallèle, j’ai toujours apprécié utiliser les logiciels de création graphique et de PAO et mes premiers projets professionnels m’ont permis de développer mes compétences en ce sens. Par ailleurs, quand j’étais petite, j’ai toujours énormément dessiné, notamment avec ma grand-mère qui avait un atelier de peinture et qui m’a beaucoup initiée à différents arts manuels comme la peinture sur soie, l’argile… Après ce premier emploi à Paris, j’ai décidé de me mettre à mon compte et d’offrir une part plus importante à la création dans mon travail. Aujourd’hui je ne fais presque plus essentiellement que de la direction artistique. Je suis très heureuse dans ces missions car j’accompagne des petites et grandes entreprises sur de multiples aspects, du webdesign à l’identité visuelle et au packaging, en passant par du motif textile. C’est la partie la plus créative, qui me permet de mettre en application mon goût pour le dessin et l’illustration.
Comment s’est recréé le lien avec Mélanie et Pine to Palm ?
On était vraiment très copines durant nos études et on se voyait régulièrement, même après avoir chacune migré d'un bout à l’autre de la France. Rapidement, lorsqu’elle a lancé Pine to Palm on a repris contact pour envisager de collaborer ensemble au développement de son projet. C’était surtout sur la partie web au départ. A ce moment-là, elle faisait encore tout elle-même, sa couture, ses expéditions etc. Je l’ai aidée aussi avec la création de supports visuels, de documents de communication. On a mis en place toutes les premières pierres ensemble. On a beaucoup partagé sur notre quotidien et les défis que cela représente d’être entrepreneuses. Ça a vraiment créé une confiance, une solidarité entre nous et des liens forts au fil des années.
Aujourd’hui c’est toi derrière la création des pattern / motifs ?
C’est arrivé dans une deuxième phase. Mélanie connaissait mon goût pour le dessin et cela faisait un moment que j’avais envie d’apprendre à faire des motifs textile. C’est relativement technique, donc je me suis formée et j’étais curieuse. De son côté, Mel avait déjà l’envie d’avoir ses propres pattern pour donner une identité vraiment forte à sa marque. J’ai donc essayé de faire les premiers prototypes, elle m’a accordé sa confiance. A partir de là on était lancées et cela a bien marché. La première année on en avait sorti peut-être 7 ou 8 et puis maintenant il y en a beaucoup (rires). Chaque année on tente de se limiter mais au final l’inspiration arrive de toutes parts.
D’où vient justement cette inspiration, où piochez-vous vos idées ?
Toute l’année je pense aux motifs textile de Mélanie. Dès que je suis inspirée par la nature, des couleurs, des éléments qui peuvent être des supports graphiques, des dessins, des peintures, etc. je les prends en photo et je me constitue un petit book d’inspirations que je mets de côté. Mel vient ensuite vers moi avec son propre carnet de tendances. C’est plus cadré et inscrit dans la lignée des collections actuelles. La jonction des deux fait émerger un style. Par exemple, le Leo est une vraie pièce phare et on l’a déclinée en plusieurs couleurs car elle fait l’unanimité. En réalité, il y a des pièces très singulières qui sont un peu des paris pour nous car très originales et c’est ce qui fait la différence chez Pine to Palm : on ose. En parallèle, il y a des motifs plus consensuels qui s’adaptent aux tenues du quotidien.
Les valeurs Pine to Palm sont-elles aussi les tiennes ?
Évidemment. Je suis particulièrement sensible au projet de Mélanie et j'admire son travail, son abnégation, sa sincérité et le fait de tout faire en France, de s'engager dans le textile éco-responsable sans jamais lâcher, sans jamais baisser les bras, malgré les contraintes.
Ta pièce phare dans le vestiaire de la marque ?
J'en ai plusieurs. Mais je suis très fan des bonnets. De façon générale. Ceux de Pine to Palm ont de très belles couleurs et ils sont extrêmement durables. Ma fille porte un modèle de l'ancienne collection enfant, tous les jours, tous les hivers et il ne bouge pas. Et pourtant, elle le malmène (rires). C'est vraiment la qualité qui prime dans les produits PTP et on peut aussi se transmettre les pièces de parent à enfant, donc l'histoire continue.